Rapport 2016 et projets 2017
Article mis en ligne le 1er avril 2017
dernière modification le 7 août 2018

par yvesvfb

Rapport d’activités 2016
Sur le site de la FAB-BBF vous trouverez les rapports et courriers : Afsca, SPW et SPF, les questionnaires et liens utiles, tous ces documents se retrouvent sur ce site !
Rappelons l’appartenance de la FAB-BBF à Apimondia et à BEE-LIFE, une association formée d’associations apicoles importantes de différents pays de l’Union Européenne dont l’activité principale est l’étude de l’impact sur les abeilles des risques environnementaux comme les pesticides ou les organismes génétiquement modifiés (OGM). Bee Life édite des « news » consultable sur Bee life.eu
Participation à la réunion annuelle « Traitements » avec l’Afsca et l’agence des médicaments pour déterminer les traitements antivarroas et la méthodologie d’éradication, de lutte contre le petit coléoptère présent en Italie Aethina Tumida. L’importation de reines et de colonies du Sud de l’Italie sont strictement interdites vu la présence de cet insecte. La disponibilité des médicaments fut encore complexe cette année, vu le manque de nouvelles molécules pour les traitements anti varroas. Les méthodes biotechniques sont maintenant étudiées et proposées aux apiculteurs.
Après l’étude Epilobee financée par l’Europe, en Belgique l’Afsca a initié un nouveau plan appelé « HealthyBee » afin d’étudier les causes des dépérissements dans notre pays. Les assistants sanitaires ont collaboré avec les représentants de l’Afsca dans 150 ruchers (15 par province) visités cet automne 2016 pour la première fois. Du pain d’abeilles a été prélevé pour rechercher dans chaque rucher des produits chimiques. Ils ont aussi effectué un comptage de varroas phorétiques sur les abeilles par la méthode du sucre glace. Deux visites sont encore prévues au printemps et en été 2017, pour suivre la santé de ces colonies.

Participation aux réunions aux réunions SPF/AFSCA avec l’Ordre des vétérinaires pour la préparation de l’AR sur la guidance vétérinaire ne portant que sur la varroase ! Les apiculteurs pourront s’ils le désirent signer un contrat de 4 ans avec un vétérinaire apicole de leur choix, une seule visite du rucher exigée durant ce délai et 2 infos sessions apicoles annuelles organisées par le vétérinaire pour l’obtention des médicaments. Cet AR est en cours de lecture auprès des instances wallonnes et flamandes avant publication.
Le 2ième questionnaire Coloss sur le dépérissement à la sortie de l’hiver 2015-2016, a été publié dans 20 pays européens avec des pertes moyennes de ± 11,9 %, certaines plus important : de 6 % en République Tchèque à 29 % en Irlande). Plus de 18.600 apiculteurs européens y ont répondu, près de 400.000 ruches !
Plus de 300 réponses francophones, 10 germanophones et 20 néerlandophones. Ce faible nombre côté flamand s’explique par le fait qu’un autre questionnaire a circulé parallèlement au nôtre en Flandres. Les pertes en Belgique ont été de plus ou moins 12.2%

En juillet, des alertes cire ont été lancées dans plusieurs pays d’Europe de l’ouest : couvain en mosaïque, manque ou pas de ponte dans les cires achetées dans certains commerces apicoles
Questionnaire sur le site de la FAB : 30 % des 60 apiculteurs ayant répondu avaient des problèmes !
Immédiatement la FAB-BBF a participé aux réunions au SPF Santé publique, responsable de la surveillance des sous-produits animaux, avec l’Afsca : recherche dans ces cires de pesticides, de métaux lourds, d’hydrocarbures aromatiques, de phtalates, aucune dose n’expliquant la mortalité du couvain. Les recherches continuent pour les dioxines et les PCB ainsi que les savons utilisés lors du gaufrage des cires.
La FAB-BBF a fait réaliser gratuitement des analyses de 4 cires provenant d’apiculteurs ayant ce type de problèmes, provenant de fournisseurs et de lots connus. La pureté de ces cires d’abeille a aussi été déterminée : si le % de paraffine est conforme aux attentes, les valeurs des acides et esters se sont avérées différentes de celles de la cire pure. Certains échantillons de cire d’abeille contiennent trop d’acide stéarique 10 à 12%, la normale étant ± 1%. Ce % important ainsi que la composition en acides gras totaux influençant les plages de fusion de la cire d’abeille et pourraient avoir un impact sur le développement du couvain.

Une lettre au ministre des finances Johan Van Overtveldt eainsi qu’un rappel il y a quelques jours ont été envoyé afin d’obtenir la modification de la TVA de 21 à 6 % pour le commerce des reines, nucléis et colonies d’abeilles en accord avec les directives européennes datées de 2006, le taux réduit étant d’application pour les exploitants agricoles, dont les producteurs de bétail, volaille et apiculteurs ! Nous avons obtenu le soutien du Ministre Borsus, Ministre fédéral à l’agriculture.
 
Projet 2017
Les activités à prévoir en 2017 sont très nombreuses :
Nous continuerons les contacts avec les SPF santé et économie, l’AFSCA, Beelife, Apimondia, GT Miel COPA-COGECA, la Région Wallonne, Flamande et Bruxelloise pour tous les problèmes d’environnement, de varroas, de médicaments, de transhumance, d’importation des miels ou d’autres succédanés …
Cette année, des échantillons prélevés dans des ruches ayant eu des problèmes : pertes hivernales, couvain en mosaïque ou autres nouvelles situations malheureuses. Dans les limites du budget prévu (très limité – nécessité de rechercher d’autres possibilités d’analyses), divers échantillons pourraient être étudiés afin d’essayer de comprendre les phénomènes : pain d’abeille, cire, abeilles, miel ou sirop de nourrissement, … Les apiculteurs concernés congèleront le plus rapidement possible les échantillons en vue d’une conservation la plus correcte possible ! Et ils devraient contacter rapidement un membre du comité de la FAB-BBF pour mieux connaître la marche à suivre.
Pour la troisième fois la FAB s’implique dans la distribution du questionnaire Coloss. Celui-ci est diffusé dans 20 pays européens afin d’étudier la santé des abeilles, de quantifier les pertes subies en fin d’hiver 2016-2017 et d’en déterminer les causes.
Cette hivers 2016-2017, le nombre de dépérissements est très élevé en Wallonie. On peut suspecter la varroase et les couvertures de sol hivernales ou encore les cultures de sapin de Noël. Les pontes automnales en surnombre handicapent aussi les colonies qui manquent d’abeilles grasses susceptibles de vivre les 5 mois d’hiver.
Un achat groupé de cagettes Scalvini sera fait en RW et des réunions d’infos seront organisées. Il serait intéressant de voir l’impact de l’encagement des reines en fin de saison (septembre, octobre avec une autre cage spécifique pour cela)
Nous continuerons nos actions auprès du Ministère des finances pour la réduction de la TVA à 6% pour l’achat des nucléis et reines.

Une journée de formation des assistants apicoles se déroulera en 2017 à Louvain la Neuve. Les apiculteurs confirmés désireux de devenir assistant apicole peuvent déposer leur candidature auprès de la FAB-BBF qui a cette formation en charge, comme la BBF et le KonVib en Flandre.
Un appel est fait auprès de tout apiculteur expérimenté à devenir Assistant apicole afin d’examiner des colonies en collaboration avec les agents de l’AFSCA, comme chez les apicultures volontaires à participer à l’étude « HealthyBee » ou en cas de maladies à déclaration obligatoire comme les loques. La formation continue est de 1 jour par an. Contact à prendre auprès d’un membre du comité de la FAB-BBF

Article à éditer dans toutes les revues !

Appel à tous pour l’enregistrement auprès de l’AFSCA
Celui-ci est une loi, une obligation européenne pour respecter la traçabilité des abeilles et des produits de la ruche. Quelques 5350 apiculteurs répondent à cette législation en Belgique, 1767 en Wallonie ! Des sanctions seront prises à l’avenir pour les apiculteurs non inscrits à l’AFSCA.
De même le dénombrement obligatoire des ruches est déjà habituel dans 20 pays européens. Et en fonction de ces chiffres les subsides européens seront distribués.

Dans le Guide de bonnes pratiques apicoles, toujours téléchargeable sur le site du CARI, on peut trouver tous les documents concernant cette inscription et les registres de traçabilité à conserver durant 5 ans.